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MEKTOUB MY LOVE: INTERMEZZO. Directed by. Abdellatif Kechiche. France, 2019. Drama. 206. Synopsis. It’s the end of summer vacation for Amin. The young photographer spends cozy evenings with Charlotte, the ex-girlfriend of his Casanova cousin. She talks to him about literature, he photographs her. Nobody knows that they see each other .
Site De Rencontre Marocain En Belgique. DEUX ANS APRÈS en VODParce qu'il faut le voir juste aprés les Glaneurs et la glaneuse dont il est par ailleurs une suiteDeux ans après la sortie et le succès de son documentaire Les Glaneurs et la glaneuse, Agnès Varda retrouve certains de ses personnages, comme les cultivateurs de patates de la Beauce ou François L., qui a été placé entre-temps en hôpital psychiatrique. Elle part aussi à la rencontre d’autres glaneurs qui ont pris contact avec elle à la sortie du film, comme...1 min avantLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avant Dans le même genre vous pouvez trouver BIQUEFARRE En 1946, George Rouquier filmait les paysans du Massif Central dans Farrebique. 38 ans après, il retourne sur place et retrouve ses personnages. ou encore LES GLANEURS ET LA GLANEUSE Le film par lequel tout a commencé Agnès Varda part à la rencontre de ceux qui vivent des restes de la société. La documentariste elle-même est une glaneuse qui nourrit le film de ses rencontres..
Mektoub My Love Intermezzo News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 2,0 57 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Mektoub My Love Intermezzo ? 8 critiques spectateurs 5 1 critique 4 3 critiques 3 1 critique 2 0 critique 1 0 critique 0 3 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés En 2018, Mektoub my love canto uno » nous présentait un film de trois heures sur la frivolité de la jeunesse. Mais sa générosité compulsive avait fini par tomber dans du voyeurisme. Un an plus tard, nous découvrons la suite de ce film dans le Grand Palais Lumière du Festival de Cannes. Nous sommes en 1994 et une fille lit Le Tonneau de Diogène », un recueil de mythes philosophiques. Abdellatif Kechiche va-t-il donner un fond à son récit que nous abordons avec réticence ? Il faut dire que les belles fesses féminines déjà découvertes dans le premier épisode ont déjà dandinées sur la plage. Après trente minutes de bronzage et d’étalage de crème sous le soleil de Sète, nous retrouvons la joyeuse bande de potes dans une boîte de nuit et ce, pendant les trois restantes du film. Mektoub my love intermezzo » est un film de fesses qui bougent de haut en bas et de gauche à droite. Des fesses qui vivent, qui profitent de l’instant présent sans se soucier des autres. Voilà, Kechiche s’en fout et se moque clairement de son public. Il ne se passe rien d’autre qu’une exhibition de corps de femmes et jamais d’hommes. Le comble, c’est lorsque pendant plus de treize minutes, le réalisateur de La Vie d’Adèle » se complait à nous imposer un cunnilingus en gros plan, dans tous les sens et sans simulation. A quoi bon ? Quels en sont les objectifs ? Alors que les quelques hommes sont filmés avec respect, les femmes ne sont ici que de la chair masturbatoire et c’est clairement une honte pour le Festival d’avoir sélectionné cet écœurant montage en compétition officielle, qui d’ailleurs a même fait fuir l’actrice principale avant la fin de la projection et qu’on a jamais revu…D'autres critiques sur notre page Facebook Cinéphiles 44 et notre site Le festival de Cannes 2019 ne tenait pas son scandale jusqu'à l'arrivée de "Mektoub my love Intermezzo" du sulfureux Abdellatif Kechiche. Le film est présenté mais n'est même pas fini aucun générique, un mixage approximatif et au moment où j'écris cette critique, il est à peu près certain que le long-métrage repassera en salle de montage d'ici sa sortie en salle; à cet instant, une nouvelle vision et un avis réajusté seront nécessaires. Pour l'heure, il faut toucher quelques mots de cette version provisoire qui aura suscité des réactions vives, contradictoires même si pour la plupart négatives. En italien, intermezzo signifie "intermède", c'est une "composition instrumentale intercalée entre deux parties d'une oeuvre" l'erreur était de penser que le film serait une véritable suite au "Canto uno" alors que le titre indiquait qu'il s'agirait au contraire d'une parenthèse, d'une pause. Cette pause, Kechiche l'a filmée et elle dure près de 3h30 lors d'une première demi-heure sur une plage qui rejoue les scènes de drague du "Canto uno", un nouveau personnage est introduit – Marie, jeune parisienne blonde en vacances à Sète avec ses parents –, et les principaux éléments qui pourraient être développés sont présentés. Mais ce qui pourrait faire fiction, nourrir du romanesque, en reste à son stade embryonnaire et sera répété en boucle selon différents points de vue lors de la séquence suivante en boîte de nuit pendant près de trois heures. Cette idée expérimentale consistant à enfermer ses personnages dans un lieu unique pour ne quasiment rien raconter sur une durée aussi conséquente on est presque en temps réel avec musique entendue sans interruption est radicale à l'instar des paroles d'un des tubes passés – le "Voulez-vous" de ABBA, repris trois fois –, la proposition est à prendre ou à laisser "Take it now or leave it". S'apparentant à une expérience physique éprouvante – on finit vraiment rincé à la sortie du film, comme si on avait passé le temps de la projection en boîte avec les personnages –, "Intermezzo" assume totalement son attirance pour le corps féminin, constamment regardé, désiré. Les plans sur les seins et surtout les culs sont innombrables, la caméra ne se substitue même plus au regard d'Amin c'était le cas dans la séquence de boîte à la fin du "Canto uno", le jeune homme apparaissant assez tard dans le film. Cette caméra qui s'attarde sur des jeunes femmes qui dansent ardemment jusqu'à l'épuisement, c'est le regard de Kechiche et ses personnages masculins en général. Le corps de l'homme n'est pas filmé parce que c'est celui qui observe, qui désire, qui drague; pour le cinéaste, seul le corps séduit et érotisé mérite d'être montré, et ce de manière très frontale. On connaît le style de Kechiche et il est encore étonnant que certains ne comprennent pas que la longue scène de sexe soit explicite alors que la mise en scène dans sa globalité n'est jamais timorée la question n'est pas de savoir si l'on doit souscrire ou non à ce procédé mais bien d'admettre qu'il est logique de filmer uniquement le sexe féminin et l'assouvissement d'un désir quand pendant l'heure et demi qui a précédé n'ont été filmées que des femmes en contre-plongée ou en gros plan, la caméra pas loin de se frotter aux t-shirts et aux mini-shorts. La forme de cet "Intermezzo" ne permet donc pas de creuser les personnages mais se plie à la volonté de Kechiche de réaliser, selon ses propres mots, un exercice de cinéma libre et de plonger dans une zone inconnue, donc dangereuse et excitante. Objet peu aimable, parfois irritant, "Mektoub my love Intermezzo" n'en demeure pas moins une expérience littéralement incroyable, électrisante et étourdissante. De très loin le film le plus radical de son auteur. Après avoir adoré Mektoub, my love canto uno, j'attendais avec impatience cet "Intermezzo". Mais j'avais finalement accordé peu d'importance à ce mot signifiant "intermède" en italien un intermède, c'est une pause dans le récit, ce n'en est pas la continuation. Et c'est exactement ce qui arrive ici, à savoir que Kechiche, de plus en plus libre, fait de ce film une sorte d'extension 3 h 30 au compteur ! de la séquence de vingt minutes en boîte de nuit située à la fin du "Canto uno".Ici, la première demi-heure sur la plage place la plupart des protagonistes du premier film face à une nouvelle venue, Marie, jolie parisienne en vacances en ce mois de septembre 1994 l'action de ce film, resserrée sur 24 heures, se situe seulement quelques jours après la fin du premier volet. Le film semble alors presque bégayer des scènes du "Canto uno" Tony reprend ses imitations d'Aldo Maccione, refait des promesses intenables à Ophélie et apparaît alors comme un personnage ridicule, presque jusqu'au malaise la suite ne fera que confirmer cette impression. Kechiche ne porte plus alors sur lui ce regard mi-attendri mi-lucide qu'il avait dans le premier film il est ici impitoyable envers ce mythomane à bout de souffle on note au passage que pour un film dénoncé par certains de ses détracteurs comme misogyne, il est ironique que le seul personnage montré comme négatif soit un homme.... On comprend que le cinéaste ne cherche pas à mettre en place des enjeux dramatiques très importants Marie et Aimé ce dernier, monstre de puissance sexuel, voit son rôle nettement plus étoffé que dans le premier film où il n'apparaissait que brièvement ne servent qu'à fournir la dose de fiction nécessaire pour alimenter le film en scènes et discussions souvent anodines, bien sûr, et parfois inaudibles - mixage inachevé la version présentée à Cannes n'est sans doute pas définitive ou choix stylistique visant à pousser à fond le curseur du naturalisme ?Ce que vise Kechiche avec cette œuvre, c'est une forme de transe procurée par la longueur et la répétition des scènes, de danse principalement, et on a peut-être jamais vu filmée ainsi, dans toute son intensité et sa vitalité, une dépense physique aussi absolue. Ces scènes sont évidemment d'une sensualité débordante, parce qu'on a rarement vu un cinéaste filmer avec un désir aussi contagieux ses actrices, et le film est déjà brûlant bien avant sa séquence de cunnilingus de treize minutes, d'une puissance d'incarnation degré d'incarnation rare au cinéma, mais si courant dans le cinéma de Kechiche, se retrouve évidemment dans les moindres détails quand le personnage de Camélia, interprétée par Hafsia Herzi, bâille au milieu d'une conversation, on voit bien que la caméra capte le bâillement de l'actrice, que celui-ci n'est pas feint. Le naturalisme, comme écrit plus haut, est loin d'être abandonné ici, mais la longueur et la répétition des scènes, enflammées par l'électricité du décor une discothèque pendant les trois quarts du film, font pencher l'œuvre vers une sorte de tournoiement ivre et abstrait, où les corps s'attirent, s'enlacent et s'épuisent, jusqu'à provoquer l'hypnose du spectateur, qui perd rapidement la notion de durée devant cette ronde dionysiaque - le film est trop long, oui, mais on se dit aussi qu'il aurait pu durer encore plus longtemps. Film hors-normes, d'une radicalité folle et donc pas forcément aimable, cet Intermezzo propose rien moins que d'assister à du jamais-vu. Un choc, vraiment. 3h30 de ça. C'est le plus grand gâchis de ce réalisateur au talent brut. Il se regarde revivre sa jeunesse prenant en otages à coups de plans serrés sur les fesses et les seins de ses actrices. 2h30 de boite de nuit, un bruit incéssant, une scène de cunnilingus assez crue je n'ai rien contre qui veut nous faire dire qu'elle est maîtresse de son corps et de ses choix, cependant la façon dont c'est fait me pousse à mal le vivre en tant que femme. On vit ses obsessions avec l'espoir que ça mènera quelque part mais non. Je ne suis pas psy, j'ai detesté. Pour ceux qui aiment les films qui ne traînent pas trop au même endroit et qui vont vite au but, passez votre chemin. Kechiche propose une immersion dans un groupe de jeunes qui font la fête toute la nuit dans une boîte. Alors, si on le présente ainsi, cela peut faire un peu peur, mais finalement si on se laisse engouffrer par ce défi expérimental, il en ressort un sentiment de voir la vie – la vraie, pas une réalité de cinéma – à l’écran. Chose peu courante, il faut l’admettre. C'est une blague ? C'est le prochain film de Rocco Sifredi ? Non toujours pas ? Alors peut être un film pour Porn Hub ?Non mais plus sérieusement, comment peut on faire des films de ce genre avec un rabaissement de la femme à un degré si élevé !!!Ophélie actrice plutôt bonne accepte ici un rôle piège, qu'elle joue d'ailleurs moyennement car si l'on regarde en détail son visage pendant les scènes, on constate qu'elle est crispé, des petits rictus plutôt que des vrais sourire de pense que le réalisateur Abdelattif Kéchiche réalise ici l'un de ses fantasmes. Lui qui d'ailleurs vient de voir une enquête pour agression sexuelle ouverte par le parquet de Paris à son encontre. Une simple coïcidence ? Je ne pense pense que le film n'apporte rien, pas d'émotions, un début de claustrophobie je ne suis pourtant pas claustrophobe, et surtout il ne m'a même pas procuré un début d'excitation malgré des scènes de nu assez perdez pas votre temps ni votre argent, tracez votre route, il n'y a rien à voir. J'ai vu "Mektoub my love, intermezzo" lors de sa projection à je me devais de réagir suite aux nombreux commentaires qui ont déferlé dernièrement!J'ai aimé le film!J'en suis ressorti assommé mais il ne m'a pas laissé insensible!Je devais enchaîner avec le film " Le traître" mais j'étais au bout de mes forces!Je me revois, hébété, et étrangement d'une démarche dynamique, vivante, filer droit chez moi, éviter une caméra en quête d'interview et la foule qui s'agglutine aux abords du palais des c'est ça que j'attends du cinéma!Ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait provoqué un sentiment aussi percutant!J'avais déjà vu le premier volet Canto uno qui m'avait touché et j'attends de voir l'épilogue Canto due qui est déjà voyant le film, je comprends parfaitement ce que Kechiche à voulu soirée en boîte de nuit. Une jeunesse libre qui profite, un soir...Une jeunesse, certe dévergondée, mais une jeunesse... et vivante!Nous ne sommes pas dans un romantisme échevé mais simplement dans un moment de fête, un jeu où les corps n'ont vocation qu'à se toucher, s'emboiter, s'exulter!Cela choque certains mais c'est aussi une réalité que vous le vouliez ou non!Le réalisateur ne fait que saisir, montrer une époque. Un intermède qui pourrait se dérouler aussi aujourd'hui, d' ce qui est de la durée, il est resté dans sa logique, l'essence même de son temps et le réel!Ce rapprocher du réel pour mieux le dépasser!Il a filmé cela comme en temps réel!L'image, comme toujours naturaliste, quasi documentaire. La force du film tient du fait que l'on était avec eu dans cette boîte de nuit!J'y étais!Nous sommes dans une boîte de nuit et que se passe t'il en boîte de nuit?On danse, on drague, on discute avec néanmoins la musique assourdissante en fond sonore!Kechiche l'a très bien ont trouvé que les dialogues étaient suis d' c'est aussi difficile en Club de tenir des discussions fallait t'il?Qu'ils tiennent des conversations métaphysiques pour vous convaincre?Ces personnages ne se posent pas de questions, d'ailleurs!Ils vivent tout simplement!Mis à part Amin qui comme dans Canto uno, observe et reste dans la beau avoir aimé le film mais je regrette comme bcp d'entre vous, une déferlement de plans sur les culs des filles!Cela à desservi le film car ce n'était pas le regard subjectif d'un des personnages qui matte ces fesses mais celui de la caméra!Donc, celui du m'a rappelé que j'étais dans un film alors que je n'aspire qu'à oublier ça lorsque je rends au cinéma!Le film peut, donc, donner l'impression de flirter avec une vocation masturbatoire et contraste avec le jeu des acteurs, impliqués, d'une justesse incroyable!Car je ne le répéterai jamais assez, ce sont de bons acteurs!La fameuse scène de cunnilingus dans les toilettes du Club ne m'a pas dérangé!J'étais quelque peu soulagé qu'elle intervienne car je finissais par suffoquer dans cette boîte de nuit!Ne pas simuler l'acte sexuel est un parti-pris qui correspond parfaitement au naturalisme de l'oeuvre!Il trouve son origine de l' se rapproche là encore du réel pour mieux le dépasser!Ce film reste tout de même un trip et son réalisateur, un grand réalisateur!Il me hante aujourd'hui encore et je suis heureux de sa sélection à Cannes!Une sélection particulièrement haut vol cette année!"Mektoub my love, intermezzo" est fort, intense, beau, déroutant, hypnotique, éprouvant! Un trip à vivre. Avec le coeur! Vu a Canne .... et je peux vous dire que c est vraiment du Kechiche ...... c est tout simplement du pur cinema avec des prise de vue innoubliable ......j espere qu il ne sera pas censuré pour que tout le monde puisse le juger ......faudrait peut etre faire 2 versions ....une censuurée et l'autre non ...... Maintenant on l attend .....vivement .... Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Mektoub My Love Intermezzo News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,0 57 notes dont 8 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis La fin de l’été approche, Amin et ses amis rencontrent Marie, une jeune étudiante parisienne. Dernières news 22 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Spectateurs En 2018, Mektoub my love canto uno » nous présentait un film de trois heures sur la frivolité de la jeunesse. Mais sa générosité compulsive avait fini par tomber dans du voyeurisme. Un an plus tard, nous découvrons la suite de ce film dans le Grand Palais Lumière du Festival de Cannes. Nous sommes en 1994 et une fille lit Le Tonneau de Diogène », un recueil de mythes philosophiques. Abdellatif Kechiche va-t-il donner un fond à ... Lire plus Le festival de Cannes 2019 ne tenait pas son scandale jusqu'à l'arrivée de "Mektoub my love Intermezzo" du sulfureux Abdellatif Kechiche. Le film est présenté mais n'est même pas fini aucun générique, un mixage approximatif et au moment où j'écris cette critique, il est à peu près certain que le long-métrage repassera en salle de montage d'ici sa sortie en salle; à cet instant, une nouvelle vision et un avis réajusté seront ... Lire plus Après avoir adoré Mektoub, my love canto uno, j'attendais avec impatience cet "Intermezzo". Mais j'avais finalement accordé peu d'importance à ce mot signifiant "intermède" en italien un intermède, c'est une pause dans le récit, ce n'en est pas la continuation. Et c'est exactement ce qui arrive ici, à savoir que Kechiche, de plus en plus libre, fait de ce film une sorte d'extension 3 h 30 au compteur ! de la séquence de vingt ... Lire plus 3h30 de ça. C'est le plus grand gâchis de ce réalisateur au talent brut. Il se regarde revivre sa jeunesse prenant en otages à coups de plans serrés sur les fesses et les seins de ses actrices. 2h30 de boite de nuit, un bruit incéssant, une scène de cunnilingus assez crue je n'ai rien contre qui veut nous faire dire qu'elle est maîtresse de son corps et de ses choix, cependant la façon dont c'est fait me pousse à mal le vivre ... Lire plus 8 Critiques Spectateurs Photos Secret de tournage Cannes 2019 Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2019. Infos techniques Nationalité France Distributeur Pathé Récompenses 13 nominations Année de production 2018 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD - Type de film Long-métrage Secrets de tournage 1 anecdote Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Alors que l’internationale cinéphile, prise dans les remous du mouvement MeToo, s’interroge aujourd’hui plus que jamais sur le male gaze » ce regard masculin » qui oriente et façonne les films depuis l’invention du septième art, Mektoub My Love arrive à point nommé pour rendre le débat un peu plus brûlant encore. A la Mostra de Venise déjà, en septembre dernier, on sentait les critiques anglo-saxons un peu gênés aux entournures par la façon dont le film regarde ses actrices ses acteurs aussi, mais surtout ses actrices sous toutes les coutures, amoureusement, frénétiquement, dans une sorte d’affolement érotomane débridé. Pas besoin de revoir des vieux Hitchcock, Truffaut ou Tarantino, pour s’interroger sur la façon dont les hommes filment les femmes, sur ce que les réalisateurs exigent, sur la part d’abandon et de pouvoir mêlés qui constitue le métier de comédienne Mektoub déboule pour résumer et circonscrire à lui tout seul le débat. Car le male gaze n’est pas seulement la manière du film, c’est aussi son sujet. ALTER EGO Le nouveau Kechiche raconte l’été désœuvré d’un jeune mec beau comme un Dieu, à Sète, en 1994. Il ne faut pas longtemps pour identifier Amin comme un alter-ego du réalisateur. C’est un garçon sensible et délicat, qui s’intéresse au cinéma et à la photo, passe des après-midi les volets fermés devant des films d’Alexandre Dovjenko. Il aime aussi regarder les filles bronzer sur la plage le jour et danser en boîte la nuit, observer ses cousins et ses potes les draguer, les vieux tontons libidineux les importuner, l’alcool couler à flots, les cœurs se briser, les mecs devenir fous de désir, et les filles en retour affirmer leur pouvoir, leur volupté, leur liberté. Amin désire aussi, mais il est toujours en retrait, discret, un peu vampire, sans doute puceau. Il préfère mater de loin, à travers un objectif. Il est le cinéaste embarqué à l’intérieur même du film, celui qui justifie que la caméra s’attarde aussi longuement lourdement sur les corps des filles. Le regard de Kechiche est insistant. Parfois limite. Mais c’est manifestement le prix à payer pour arriver à l’état de transe recherché, l’extase sensorielle obtenue à coups d’exagérations la durée des scènes, la banalité quotidienne des dialogues, la redondance des situations, le défilé de fesses callipyges et censé nous permettre d’accéder à une vérité supérieure, presque un état mystique. Au cœur du film, une longue séquence à la fois éreintante et superbe fonctionne comme un plaidoyer pro-domo, un discours de la méthode Amin est déterminé à prendre en photo une brebis à l’instant où elle met bas. Comme Kechiche, l’apprenti artiste veut capter le moment précis du surgissement de la vie. Alors c’est long, dérangeant regard face caméra de la brebis qui se demande ce qu’on fout là ! puis bouleversant le soir tombe, l’agneau naît, on en pleurerait. APRÈS ADÈLE Débraillé, hirsute, interminable, sans épine dorsale autre que le temps qui s’écoule comme il s’écoule quand on a 18 ans et la vie devant soi, Mektoub my love ressemble à ces films que les grands cinéastes tournent après avoir signé un chef-d’œuvre officiel et reçu tous les honneurs, quand ils radicalisent leur démarche et deviennent les empereurs tout-puissant du système autarcique qu’ils ont bâti. C’est David Lynch tournant Inland Empire après Mulholland Drive, Wong Kar-wai 2046 après In the mood for love, ou Malick se lançant dans son cycle autobiographique à partir de The Tree of Life. Que faire après le triomphe de La Vie d’Adèle ? Kechiche décide de dégraisser, se débarrasse du filtre social qui aiguillait Adèle ou La Graine et le Mulet, de la rage politique qui propulsait Vénus Noire. La société est là, bien sûr, le monde aussi, Hafsia Herzi raconte un voyage en Tunisie, on comprend qu’on ne drague pas à Sète comme à Nice, qu’on ne fait pas la fête chez les prolos comme chez les bourgeois… Mais tout est réduit à sa plus simple expression, comme dans un geste pointilliste. Les premiers plans du film suffisent à définir un monde deux citations l’une du Coran, l’autre de Saint-Jean célébrant la lumière, la mobylette d’un restaurant de couscous à l’arrière-plan, un couple qui baise bruyamment. On pourrait être chez Rohmer les vacances d’été, le marivaudage adolescent ou chez un épigone de Pialat la force brute, la tentation picturale. Mais les manières chamaniques de Kechiche transcendent ici toute une tradition de récit d’apprentissage à la française pour aboutir à une matière abrasive, ardente, presque délirante dans sa célébration frénétique du sexe et de la vie. L’été est chaud, les filles sont belles, le soleil écrase tout. Et le cinéma de Kechiche est à poil, sublime.
Réalisateur Abdellatif Kechiche Durée 3 heures 32 minutes Genres Comédie, Drame Langue Français 23 May 2019 105 membres La fin de l’été approche, Amin et ses amis rencontrent Marie, une jeune étudiante parisienne... Second volet d'une trilogie sur la jeunesse des années 1990, initiée il y deux ans par Mektoub, My Love Canto uno.
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