comment faire du poison mortel pour rat
Ceproblème de rongeurs arrive fréquemment quand la voiture ne bouge pas, il faut donc régulièrement s’en servir. Il suffit parfois d’une semaine à la même place pour qu’un animal s
Cest le temps qu'il a fallu à Joseph Wood, un condamné à mort de 55 ans, pour succomber à l'injection létale qui lui avait été administrée. Une agonie sans précédent pour une procédure
Leurgoût est sucré et attirant pour les rats mais aussi pour nos chiens. Si vous pensez que votre chien a mangé de la mort-aux-rats, parlez
Lelithium est corrosif : paroi perforée et fistules. Les piles bouton au lithium bloquées dans l’œsophage peuvent entraîner des brûlures sévères en 2 heures.
Jusquaprès ma mort Pour couvrir ton corps D'or et de lumière Je ferai un domaine Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs coeurs
Site De Rencontre Marocain En Belgique. PlanèteRat Un nombre croissant de rats de l’ouest de l’Angleterre ont désormais muté et sont devenus résistants à la mort-aux-rats, révèle une étude universitaire. © Royaume-Uni des rats de plus en plus résistants au poisonC'est une découverte préoccupante que révèlent les scientifiques de l’Université d’Huddersfield. Selon une étude qu'ils viennent de publier, près de 75% des rats de Bristol, Gloucestershire et Wiltshire, dans l’ouest de l’Angleterre, ont aujourd'hui développé une résistance aux poisons les plus courants. Celle-ci serait liée à des mutations génétiques dont les plus importantes ont été observées à Bath et à les experts, cette résistance est due à la mauvaise utilisation qui est faite de ces poisons, des doses trop faibles étant régulièrement utilisées. Les rats intoxiqués sont ainsi capables de survivre et, en s’accouplant avec d’autres rats résistants, donnent naissance à une nouvelle génération de rats sur lesquels la mort-aux-rats n’a plus aucun effet. Or, si de telles mutations avaient déjà été observées dans diverses régions du Royaume-Uni, l’étude de l’Université d’Huddersfield est la première à mettre en évidence une résistance aussi étendue dans l’ouest de l’ le Dr Dougie Clarke, qui dirige l’équipe de sciences biologiques de l’université, "certaines compagnies continuent à employer les mêmes produits [Bromadiolone et Difenacoum] dans des zones où se trouvent des rats résistants et les choses doivent changer. Nous sommes en train d’éliminer les rats potentiellement normaux en laissant des rats résistants. Il est nécessaire de trouver des alternatives pour ne pas utiliser ces mêmes poisons".100% des rats bientôt résistants ? D'autant plus que le risque est également d’intoxiquer d’autres animaux. En effet, comme l’explique Andy Beddows qui fait partie d’une compagnie de dératisation, "le poison qui reste présent à l’intérieur du rat immunisé peut être ingurgité par des animaux qui mangent les rats comme les oiseaux de proie ou les chats". L’étude a ciblé 25 communes à travers le pays et souhaite effectuer au total des tests sur environ 600 rats. Pour l’instant, 300 tests ont déjà été réalisés. Même si la recherche n’est pas encore terminée, les scientifiques jugent que d’ici dix ans, tous les rats des régions de Gloucestershire, Wiltshire et Bristol pourraient être résistants à la mort-aux-rats.
LES ARCHIVES DU FIGARO - Au début du XXe siècle, le Conseil municipal de Paris est très préoccupé par la prolifération des rats dans la capitale. L'administration fait appel aux Borgias des rats», des spécialistes des poisons pour éradiquer ces hôtes devenus très partenariat avec RetroNews, le site de presse de la BNFArticle paru dans Le Figaro du 31 décembre question des rats de ParisIl y a une question des rats. Il ne s'agit pas des jolis rats de l'Académie nationale de musique, bien qu'il y ait à l'Opéra des rats véritables qui habitent les sous-sols et s'y livrent à des ébats qui n'ont rien de chorégraphique, -mais bien des rongeurs à longue queue et à dents acérées qui commencent à envahir Paris au fur et à mesure du développement de la cité souterraine. Le Conseil municipal s'en préoccupe, et le service de l'assainissement, direction de l'hygiène, se demande par quels moyens on pourra se débarrasser de ces hôtes encombrants et, dans une certaine mesure, dangereux. À première vue, on est tenté de croire que le problème est facile à résoudre, et qu'avec des crédits suffisants on atteindrait aisément le but. C'est une erreur. L'administration a essayé d'opérer tout d'abord par ses propres moyens, et elle a échoué. C'est que le rat de Paris est un animal très particulier, pas bête du tout, qui n'a rien de commun avec le grossier rat des campagnes ou le rat naïf de province. C'est que le rat de Paris est un animal très particulier, pas bête du tout, qui n'a rien de commun avec le grossier rat des campagnes ou le rat naïf de province. Il a eu l'honneur d'occuper des esprits sérieux, comme Toussenel*, Alfred Delvau** et Privât d'Anglemont, qui ont rendu à ses qualités de finesse et à ses instincts débrouillards un légitime hommage. Il a su arranger son existence parasitaire et mystérieuse de manière à se procurer le maximum des jouissances de la vie avec le minimum de pouvez parcourir les égouts dans les grands collecteurs, vous ne verrez pas un rat. Ils se gardent bien de se hasarder dans ces larges voies, parcourues toute la journée par des milliers de personnes. Il y a constamment, en effet, dans les artères du sous-sol, huit ou neuf cents égoutiers, auxquels il faut ajouter les nombreux employés du service des eaux, du télégraphe, du téléphone, de l'air comprimé, chargés d'entretenir ces canalisations multiples qui donnent aux coupes du terrain de Paris l'aspect d'une planche anatomique. Le rat fuit naturellement ces parages trop fréquentés. Il a l'horreur des foules. Il se réfugie dans les branches latérales, dans les canaux étroits et bas où l'homme ne peut que difficilement pénétrer. Gravure repésentant un dératiseur parisien au début du XVIIIe siècle. Rue des Archives/© Granger NYC/Rue des ArchivesDe plus, il est admirablement documenté sur les ressources des différentes régions du sous-sol. Il connaît les endroits où l'eau ne lui apporte que de maigres détritus, reliefs d'humbles tables et résidus de pauvres cuisines. Les délicats recherchent les quartiers riches et élégants. Les simples gourmands fondent leurs colonies aux environs des grands établissements, institutions, couvents, hôpitaux, casernes, où ils sont sûrs de trouver sinon des mets de choix, tout au moins une nourriture saine et abondante». Mais partout ils observent les mêmes règles de prudence dans le choix de leur domicile, et ceux qui s'égarent dans les endroits fréquentés sont ou de jeunes étourdis ou des explorateurs trop hardis que leur témérité conduit à une mort obscure et inutile. C'est par la ruse qu'il faut les combattre. Ce n'est donc pas par la force qu'on peut lutter contre eux. Les procédés classiques restent sans effet. Marcasse, le chasseur de bestioles de Mauprat qui pourfendait de sa longue rapière les rats, les campagnols et les taupes, y perdrait son escrime. Les coups de bâton des égoutiers ne font que de rares victimes. C'est par la ruse qu'il faut les combattre. Et comme l'administration était mal outillée pour cette guerre, elle a fait appel à des il y a des spécialistes, et la profession de destructeur de rats, bien que peu connue, ne laisse pas d'être lucrative. Il y a même, à Paris, des preneurs de rats» qui mettent leur amour-propre à s'emparer de l'ennemi vivant; en quoi leur amour-propre est d'accord avec leurs intérêts, attendu que les rats ainsi pris sont envoyés en Angleterre pour servir aux combats entre rongeurs et chiens ratiers qui sont un des sports favoris d'outre-Manche. Ces industriels gagnent, paraît-il, beaucoup d'argent. Mais ils n'ont pas répondu à l'appel de la direction de l' rats de Paris sont très vite édifiés sur les pièges et arrivent très rapidement à enlever avec dextérité les appâts sans se faire prendre. Aussi les chasseurs de rats vivants doivent-ils changer fréquemment de champ d'opération. Et puis il eût fallu des milliers et des milliers de pièges, et cette mobilisation d'engins de fil de fer eût coûté des prix fous. Alors on s'est adressé aux spécialistes du poison. Et on a ouvert un véritable concours. Alors on s'est adressé aux spécialistes du poison. Et on a ouvert un véritable concours. Ces Borgias des rats sont assez nombreux, et chacun possède sa formule, naturellement infaillible, et dont il garde jalousement le secret. Un certain nombre d'entre eux se sont présentés. On leur a donné à chacun un lot à purger de ces rongeurs malins et sournois, le privilège de détruire les rats de Paris devant être accordé à celui qui aurait obtenu les meilleurs résultats. Les concurrents commencèrent par étudier le terrain. Puis, quand arriva le moment d'entamer la campagne, ils disparurent tous comme par enchantement. Les difficultés, les avaient seul resta et entreprit résolument sa tâche. Il semble d'ailleurs qu'il en a été récompensé, car il a pu présenter au directeur de l'hygiène un tableau assez abondant, et l'administration a décidé de lui permettre de continuer ses essais. Si ceux-ci restent, satisfaisants, ce mortel courageux et heureux sera chargé de poursuivre en grand sa besogne. Nous aurons un fonctionnaire de plus. Celui-là du moins sera utile, et, à une époque où tout se rapetisse, on ne sera pas sur pris de voir un capitaine de raterie» remplacer les capitaines de louveterie à peu près Louis Rouvray.* Alphonse Toussenel 1803-1885 est un écrivain et journaliste français il a rédigé en particulier des études d'histoire naturelle.** Alfred Delvau 1825-1867, journaliste et écrivain français. Auteur d'ouvrages sur Paris et son histoire.
Dans votre jardin ou potager, vous avez noté la présence de rats taupiers ou campagnols terrestres, il faut savoir que ce type de rongeurs choisit son domicile très facilement dans le jardin et peut ronger vos vivaces fleuries type dipladénia. Vous vous en rendrez compte facilement selon l’étendue des dégâts qu’il occasionne. Le campagnol terrestre, de son nom latin, Arvicola terrestris, ou rat taupier est très fréquent dans nos potagers de France. Qu’est-ce qu’un rat taupier ? Le rat taupier ou campagnol terrestre est un animal vivant principalement sous la terre, il est vrai qu’il s’agit d’un rongeur creusant des galeries comme la taupe. Toutefois, il est aussi plus imposant car sa longueur est de 12 à 20 centimètres sans la queue. Son poids ne dépasse pas les 300 grammes. Il dispose d’un pelage de couleur brun foncé sur le dessus et plus clair près de la peau. Sa queue relativement courte mesure entre 6 et 7 centimètres de longueur. Son corps est assez ramassé et trapu, et ses oreilles tout comme ses yeux sont petits, son museau arrondi dépasse. Concernant ses pattes, elles comprennent 5 orteils et 4 doigts, il a de plus des dents incisives redoutables. Ou évolue le rat taupier ? Sa taupinière est souvent située dans des prairies, des pelouses, potagers ou vergers. De plus, sa taupinière peut être différenciée de celle de la taupe car son entrée est relativement oblique. Il est vrai qu’il creuse toutes les galeries avec ses dents, il s’attaque ainsi aux racines et collet de navets, céleris, carottes, pommes de terre, bettes, poireaux et aussi aux racines des arbres fruitiers. Il faut noter que ce rongeur compte parmi les nuisibles en raison des dégâts causés dans l’agriculture. En effet, ce rongeur est véritablement un végétarien. A savoir, le campagnol terrestre vit à peu près deux années, aussi, il peut infester un endroit pendant toute cette période. Sa femelle peut par exemple donner 6 portées par année comportant quatre à cinq petits. La gestation de la femelle dure 3 semaines et propose une maturité d’adultes à l’âge de 4 semaines. En fait, les pullulations de ces rats peuvent entrainer des problèmes, essentiellement quand aucun prédateur n’est présent pour les éliminer. Quelles solutions pour lutter contre les rats taupiers et campagnols ? Afin de lutter contre les rats taupiers et campagnols, une solution consiste à introduire des prédateurs naturels. Cependant, ces animaux ne pas toujours faciles à placer à proximité de son habitation. En effet, ces types de prédateurs sont représentés par la belette, le putois, l’hermine, le loup, le lynx, le renard ou des rapaces. Par conséquent, vous avez comme solution de placer des nichoirs pour rapaces et vous pourrez aussi conserver un peu de bois ou un tas de pierre dans le fond de votre potager. Ainsi, des petits mustélidés seront attirés par ce type d’abri et pourront venir s’y loger. Par ailleurs, vous avez aussi la possibilité de tondre votre pelouse pour bien visualiser leur emplacement. Et cette opération a également l’avantage de les chasser de leurs refuges. Vous pourrez aussi placer du paillage aux pieds des arbres. Une autre possibilité est d’adopter un chat, excellent chasseur pour les campagnols terrestres. Comment lutter contre le rat taupier avec des plantes ? Des plantes peuvent être aussi privilégiées comme par exemple, la fritillaire impériale révélant de belles vertus répulsives contre les campagnols. Vous avez aussi comme solution d’effectuer des pulvérisations de purin tout autour de légumes racines et de fruitiers. Cette pulvérisation peut être une bonne piste à suivre, véritable répulsif contre les campagnols. Une autre décoction à préparer peut être réalisée avec du sureau. Il faut pour cette recette, 100 grammes de feuilles de sureau bien fraîches et 1 litre d’eau. Vous aurez ainsi à placer les feuilles à tremper dans de l’eau pendant une journée complète, et vous devrez ensuite faire bouillir ce mélange pendant une demi- heure. Ensuite, il est conseillé de laisser refroidir avant de procéder à la pulvérisation pure. Comme autre possibilité, vous pouvez employer du tourteau de ricin, produit toxique et répulsif. Il est conseillé de l’enfouir dans la terre afin d’être à proximité des galeries pour les campagnols. Ce produit ne doit pas être à la vue d’autres animaux, en raison de sa haute toxicité. Une autre solution radicale est l’installation de pièges-guillotines, vous pourrez les poser de manière verticale au cœur de la galerie. Vous pouvez aussi employer des pièges à ressort, à l’entrée de galeries. Ces deux pièges éliminent le rongeur très rapidement, le tuant immédiatement. Il s’agit de pièges aussi efficaces si pullulation.
4/26 Le révérend Jim Jones en campagne. Photo sans date ni lieu. © Michèle VIGNES / Gamma-Rapho via Getty Images 5/26 Jim Jones et sa "rainbow family" le chef religieux et son épouse Marceline ont adopté sept enfants, dont trois d'origine coréenne, une amérindienne et un afro-américain. Ils posent ici avec la belle-soeur de Jones à droite et ses enfants, en 1976 en Californie. Cette photo, sans date ni lieu, fait partie de l'album retrouvé à Jonestown, après le suicide collectif. © Don Hogan Charles/New York Times Co./Getty Images 6/26 "Sous le bimoteur qui devait les rapatrier, les corps de l'enquêteur américain Leo Ryan, des trois journalistes et d'une jeune femme qui fuyait la secte." - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Bettmann / Getty Images 7/26 Jackie Speier, l'assistante du représentant américain Leo Ryan, est rapatriée à Georgetown le 19 novembre 1978. La veille, elle a été touchée de cinq balles, tandis que son patron était abattu sous ses yeux, avec trois journalistes et une jeune femme qui fuyait la secte. C'est l'événement qui déclenchera le suicide collectif. Selon elle, c'est dans le vol qui la ramène chez elle, grièvement blessée, que Jackie Speier se fait la promesse de servir les citoyens, comme Leo Ryan. Elle deviendra à son tour représentante démocrate de la Californie au congrès, défendant des causes comme le droit à l'avortement, l'égalité raciale et LGBT, la défense de l'environnement ou le contrôle des armes à feu. © Bettmann / Getty Images 8/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © Matthew NAYTHONS/Gamma-Rapho via Getty Images 9/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif, qui a fait 909 morts, dont 304 enfants. © David Hume Kennerly / Getty Images 10/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © David Hume Kennerly / Getty Images 11/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif © Frank Johnston/The Washington Post/Getty Images 12/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Au premier plan, le corps de Jim Jones. © David Hume Kennerly / Getty Images 13/26 "Derrière le baquet maintenant aux deux tiers vide, on voit les fioles contenant les éléments entrant dans la composition du poison mortel. Aucun de ceux qui en ont bu n'en ont réchappé." - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Bettmann / Getty Images 14/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © David Hume Kennerly / Getty Images 15/26 "C'est au nombre de 260 [plus une cinquantaine de bébés...] que les enfants ont été systématiquement exterminés. En premier, à coups de seringue par les infirmières. Et cela sous les yeux de leurs parents." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 © David Hume Kennerly / Getty Images 16/26 "'Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter'. Cette sentence, liée à l'histoire du nazisme, James Jones l'avait fait inscrire au-dessus de son trône. Elle traduisait une obsession que le chef du Temple du Peuple avait fait partager à ses fidèles. Pour mourir, ceux-ci se sont enlacés au pied du dérisoire trône de bois" - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Bettmann / Getty Images 17/26 "Cet enfant entre ses parents enlacés. Il est l'une des [304] petites victimes que les fanatiques ont entrainées avec eux dans la mort". - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Frank Johnston/The Washington Post/Getty Images 18/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Au premier plan, les seringues qui ont empoisonné ceux refusant de se donner la mort. © Matthew NAYTHONS/Gamma-Rapho via Getty Images 19/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Même les chiens ont été tués. © David Hume Kennerly / Getty Images 20/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © David Hume Kennerly / Getty Images 21/26 "Les hommes, les femmes, les enfants et même les animaux domestiques sont morts empoisonnés. Seul vivant, dans ce cimetière, le perroquet qu'avait apprivoisé James Jones." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978. © David Hume Kennerly / Getty Images 22/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © Tim Chapman / Hulton Archive / Getty Images 23/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. © Bettmann / Getty Images 24/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Le corps de Jim Jones. © Bettmann / Getty Images 25/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Les cercueils de métal, avant le rapatriement des corps aux Etats-Unis. © Bettmann / Getty Images 26/26 Jonestown, au lendemain du suicide collectif. Les cercueils de métal, avant le rapatriement des corps aux Etats-Unis. © Matthew NAYTHONS/Gamma-Rapho via Getty Images C’est un enfer comme l’aurait peint Bruegel l’ancien. "Le triomphe de la mort", mais dont le décor idyllique aurait été imaginé par le douanier Rousseau. Ces images, publiées dans Match le 1er décembre 1978, sont parmi les plus terrifiantes que notre magazine ait eues à publier. Quelque 900 corps sans vie, dont ceux de 304 enfants, allongés presque tous face contre terre, leurs cotonnades colorées détonnant dans le vert luxuriant de la jungle du Guyana. Au milieu de cette étendue cauchemardesque de cadavres, un homme gît, à la différence des autres, sur le dos. C’est lui, Jim Jones, soi-disant révérend, le diable responsable de cette apocalypse. Le 18 novembre 1978, cet Américain a mené à la mort les 908 adeptes de sa secte du "Temple du peuple" , dans l’un des plus dramatiques suicides collectifs de l'Histoire. Cinq ans auparavant, Jim Jones, réincarnation de Jésus-Christ, Bouddha ou Lénine selon les prêches, avait délocalisé son "église" de San Francisco vers l’ancienne colonie britannique de Guyane. Loin des Etats-Unis corrompus, le révérend mégalo avait fondé un nouveau monde à son nom, "Jonestown", un "projet agricole" basé sur son habituel pot pourri de christianisme new-age, de vague socialisme et de promesse d’égalité raciale. Pour le millier d’adeptes qui le suit, en majorité des Noirs américains pauvres, la société idéale se transforme rapidement en un triste camp de misère. Six jours sur sept sont remplis d’un travail harassant sous le soleil, le ventre vide. Jones, lui, alterne messes, drogues et abus sexuels. Une fois par semaine, il impose une "nuit blanche" à ses ouailles, contraintes d’avaler -et de faire avaler à leurs enfants- du faux poison. La suite après cette publicité Découvrez Rétro Match, l'actualité à travers les archives de Match... La suite après cette publicité C’est qu’il faut être prêt à mourir, le jour où la CIA viendra mettre fin à leur utopie, évidemment dangereuse pour le capitalisme. C'est dans cette atmosphère de soupçons qu'un membre du Congrès américain Leo Ryan débarque le 17 novembre 1978 après des plaintes de parents de "fidèles". Le lendemain, alors qu'il s'apprête à regagner son avion, il est assassiné avec trois journalistes par les nervis du révérend. Au même moment, dans un ultime prêche, Jones persuade ses fidèles que "Jonestown" sera bientôt pris d'assaut par les marines. "Je ne propose pas que nous commettions un suicide mais un acte révolutionnaire", affirme-t-il dans la "death tape", un enregistrement sonore glaçant des 45 dernières minutes du camp, retrouvé près de son corps. On prépare des bassines de soda au cyanure, et les fidèles s’alignent, boivent et meurent en cinq minutes. Ceux qui refusent sont contraints, ceux qui s’enfuient sont rattrapés et empoisonnés à la seringue. Sur la bande enregistrée, c’est une cacophonie de cris de douleurs, de musique liturgique et d'applaudissements fanatiques. Et puis montent les pleurs des enfants qui vont mourir. Jones s’agace "Arrêtez cette hystérie ! Ce n'est pas une façon de mourir pour des socialistes ou des communistes. Mourons avec dignité". Jones, lui, s’offrira une fin plus rapide, d’une balle dans la tête. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Voici le premier récit du massacre de Jonestown dans Paris Match en décembre 1978... Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 Le trône du chef ne domine plus que des cadavres Photo de gauche "'Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter'. Cette sentence, liée à l'histoire du nazisme, James Jones l'avait fait inscrire au-dessus de son trône. Elle traduisait une obsession que le chef du Temple du Peuple avait fait partager à ses fidèles. Pour mourir, ceux-ci se sont enlacés au pied du dérisoire trône de bois" - Photo de droite "Dans les dernières heures de sa vie, il se prenait pour Dieu. Quand il pose pour cette photo quelques heures avant la tragédie,, Jones pense-t-il déjà faire assassiner l'enquêteur américain et les journalistes qui l'interviewent ici ? Il se donnera la mort le lendemain avec sa femme, un de ses enfants, et [900] fidèles à qui il avait fait signer le 'pacte du suicide' avant de quitter les Etats-Unis." - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Paris Match Il les a guidés jusque dans la mort et son trône ne règne plus que sur des cadavres. Le maître du Temple du Peuple, James Jones, ancien pasteur, âgé de 46 ans, né d'un père irlandais et d'une mère indienne croyait à sa mission messianique. C'est à Indianapolis, ville à forte population de couleur, qu'il fonde le Temple. II a 18 ans et mesure son emprise sur ses auditoires et rêve d'abolir toutes les distinctions sociales. Mais, très vite, il est attiré par la Californie, ce bouillon de culture de toutes les aspirations, de toutes les nostalgies, de toutes les expériences. II affirme déjà être une réincarnation du Christ. Marxisant, il est de tous les combats contre la guerre du Vietnam et engage le Temple dans les campagnes électorales qui porteront au pouvoir des hommes politiques influents. Le maire de San Francisco lui offre même la direction des services municipaux du logement de la ville. Mais derrière le fonctionnaire municipal, perce déjà le dangereux illuminé. Le pape de la secte a ses obsessions, l'holocauste nucléaire proche et l'arrivée au pouvoir d'un nazisme américain, dangers contre lesquels il mobilise ses troupes. Psychopathe et cruel, ses méthodes d'endoctrinement inquiètent sévices et lavage de cerveaux conduisent ses adeptes à l'obéissance absolue. Dernier rêve construire une communauté idéale loin des miasmes de la société américaine. II choisit la Guyane anciennement britannique et donne son nom à la colonie qu'il fonde Jonestown. Trois mille adeptes le suivent. La semaine dernière l'aventure s'est terminée en drame En prenant cette photo les enquêteurs se sont condamnés à mort Photo de gauche "Cette photo du camp de la secte à Jonestown au milieu de la forêt vierge a été retrouvée sur le cadavre d'un des journalistes assassinés. Elle a été prise quelques heures avant le massacre des enquêteurs et le suicide collectif des illuminés." - Photo de droite, en haut "Au centre, le cameraman Bob Brown se prépare à filmer l'interview de James Jones de dos par le journaliste Don Harris de profil. Les deux reporters seront assassinés" - Photo de droite, en bas "Sous le bimoteur qui devait les rapatrier, les corps de l'enquêteur américain Leo Ryan, des trois journalistes et d'une jeune femme qui fuyait la secte." - Paris Match n°1540, 1er décembre 1978 © Paris Match C’est parce qu’ils ont pris cette photo du camp de la secte à Jonestown, c'est parce qu'ils ont enquêté sur ses mystérieuses activités, c'est parce qu'ils avaient accepté de ramener avec eux aux Etats-Unis vingt-deux transfuges prêts à tout dire, que le député américain Léo Ryan et trois journalistes qui l'accompagnaient ont été abattus au moment où ils regagnaient leur avion, par des tueurs de la secte embusqués dans une remorque. Les fanatiques du Temple du Peuple » voulaient garder leurs secrets. Après avoir assassiné les enquêteurs, ils se sont condamnés eux-mêmes au silence éternel. Ces hommes et ces femmes en tenue tropicale qui semblent sur cette photo deviser en souriant en assistant à l'arrivée de la commission d'enquête, seront dans quelques heures étendus morts au même endroits empoisonnés ou, pour les hésitants, abattus à coup de fusil. Que voulaient-ils donc cacher ? On sait que le chef de la secte usait de violence pour contraindre ses ouailles» au travail forcé sur sa plantation de Guyana. La vie à Jonestown s'apparentait à celle d'un camp de concentration » ont affirmé plusieurs témoins. Sur les dix mille hectares du domaine, les fidèles travaillaient onze heures par jour, six jours par semaine, sous la surveillance de gardes armés. De multiples exercices d'alerte les persuadaient qu'ils vivaient sous la menace d'une invasion de mercenaires enrôlés par les ennemis du Temple. Enfin, des sévices physiques faisaient partie des rites ordinaires de la secte. Les enfants eux-mêmes, pris souvent en otages pour garantir l'obéissance des parents, étaient aussi victimes de mortifications, voire d'actes de sadisme, destinés à ancrer en eux le sentiment de fidélité absolue au chef. Paranoïaque et atteint du délire de la persécution, James Jones pensait enfin que la seule réponse que le Temple pouvait opposer à ses ennemis, c'était le suicide collectif. Quel horrible secret, peut-être satanique, les fanatiques de la secte du Temple du Peuple » ont-ils voulu emporter avec eux dans leur monstrueuse, gigantesque, fosse commune ? Les illuminés ont bu la mort dans ce chaudron C'est dans ce grand chaudron [voir diaporama, NDE] de métal que les fidèles illuminés ont bu tour à tour le poison cyanure de potassium mélangé à des herbes locales composé sur l'ordre de Jones par le médecin et les infirmières de la communauté aussitôt après le départ des enquêteurs américains du village. Les membres de la secte se sont approchés du baquet les uns après les autres regroupés par affinités ou par famille pour boire la dose mortelle. Ensuite, toujours par petits groupes, ils sont allés s'allonger çà et là, parfois enlacés, parfois main dans la main afin de se soutenir dans l'horrible épreuve. Le poison était si violent qu'il ne semble pas que les malheureux dont on a jusqu'ici, retrouvé les cadavres, aient eu le temps de souffrir très longtemps. Des membres de la colonie, réticents devant le suicide, ont-ils été abattus par d'autres fanatiques armés ? Des rescapés de l'holocauste ont affirmé avoir vu des hommes de Jones sortir un grand nombre d'armes automatiques d'un dépôt de munitions. L'avocat de la secte, Mark Lane, qui s'est enfui dans la jungle au moment du drame, a déclaré avoir dénombré quatre - vingt - cinq tirs d'armes semi-automatiques. Jones, auparavant, avait prêché la mort pendant dix minutes, en une véritable incantation au sacrifice. C'est la mort seule qui nous délivrera du danger qui nous menace » avait-il dit. II a suivi ses fidèles dans cet immense suicide collectif. Voici le second récit consacré par Paris Match au massacre de Jonestown... Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 Quel enfer cachait ce paradis ? A Jonestown l'horreur a dépassé tout ce que l'on pouvait croire. En réalité c'est près de 1 000 cadavres qui ont été finalement dénombrés dans le paradis tropical » de Guyana ! Alors la raison et même l'imagination vacillent. Comment un homme comme le révérend » James Jones pouvait-il régner sur une telle communauté ? » Comment se fait-il que l'on se soit trompé dans le décompte des corps ? ». Pourquoi a-t-on laissé pourrir au soleil des cadavres pendant trois jours ? » Pourquoi des hommes politiques ont-ils fait appel à James Jones pour mobiliser leurs électeurs ?» Pourquoi le vice-président Mondale avait-il, autrefois, exprimé son admiration pour l'oeuvre entreprise par le leader du Temple du Peuple ? » Pourquoi le maire de San Francisco entretenait-il avec lui les meilleures relations ? » Beaucoup d'hommes politiques américains pensent que lorsque l'enquête en cours à Guyana et aux Etats-Unis aboutira, elle débouchera sur des révélations et un scandale qui pourraient faire autant de bruit que celui de Watergate. II reste 80 survivants. Ils ont beaucoup à dire, mais tous ceux qui n'étaient pas à Jonestown et savaient ce qui s'y passait, parleront bientôt eux aussi. Ceux qui refusaient de boire le poison furent piqués Suicides ? Ils furent certes extrêmement nombreux mais beaucoup de malheureux ont été assassinés. C'est ainsi que de nombreux enfants qui refusaient de boire l’orangeade au cyanure furent immobilisés et on leur injecta le poison à l’aide de seringues. Stanley Clayton, l'un des 80 survivants, raconte J'ai vu une femme supplier qu'on la laisse vivre. Immédiatement elle a été condamnée par l'assistance qui s'écriait Ce n'est pas à vous de prendre cette décision ! C'est à nous ». Tandis qu'elle se débattait, maintenue par plusieurs fidèles, elle a reçu une piqûre intraveineuse ». Pour mieux convaincre les mères de choisir la mort, les infirmières s'emparaient de leurs enfants et, après les avoir piqués devant elles, elles les jetaient au sol. Pendant toutes ces scènes, le Révérend James Jones, assis sur sa chaise surélevée comme un trône, répétait Suivez-moi et vous serez libérés de vos peines ». Mais la plus cruelle de ces exécutions - selon la police de Georgetown - fut celle de M. Sharon Amos et de ses trois enfants. Elle fut l’œuvre, accusent les policiers, de Charles Edward Beikman, 43 ans, un ami de vingt ans de Jones, chargé des relations publiques du Temple du Peuple. Il a exécuté la famille Amos et leurs trois enfants, dans leur salle de bains, en leur tranchant la gorge l'un après l'autre avec un rasoir. C’est parmi les tout derniers, après même que les chiens eurent été piqués à leur tour, que Jones s’est suicidé d'une balle dans la tempe droite. Parmi les survivants, Michaël Prokes qui s'est enfui avec une valise contenant un demi-million de dollars. Et une vieille dame, Hyacinth Trush qui dormait. Quand elle s'est éveillée, elle a vu que tout le monde dormait, y compris sa soeur Emma, morte, elle aussi Sur ces photos prises quelques jours avant le drame, rien ne laissait prévoir... Photo de gauche, en haut "L'atelier de réparation de vieux vêtements revendus aux USA." - Photo de gauche, au milieu "L'atelier de soudure. On y faisait des bijoux." - Photo de gauche, en bas "La nursery comptait quelque cinquante bébés, tous exécutés." - Photo de droite "À Jonestown, les cultures principales étaient l'arachide et la banane. La communauté vivait de sa production." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 © Paris Match La vie quotidienne dans le paradis terrestre » de James Jones dans la Guyana était en apparence consacrée aux joies simples du jardinage et à l'artisanat. Les fidèles fabriquaient de l' huile sainte », une huile d'arachide, ainsi que des vêtements de prière en laine grossière, des cierges et de menus bijoux revendus au prix fort aux Etats-Unis. Pour les reporters tout semblait normal et chacun paraissait heureux. Dans un laboratoire de photographie, on tirait par milliers des portraits du Révérend Jones vendus par la suite 125 F pièce aux Etats-Unis. Chacun était censé protéger du feu ou du vol celui qui s'en rendait acquéreur. Si l'on achetait dix de ces portraits, pour la somme globale de 1 250 F, l'on était alors à l'abri de toutes les formes d'agressions ou de catastrophes naturelles Des réunions d'auto-critique avaient lieu en public. Les fidèles confessaient les délits ou les mauvaises pensées » dont ils s'étaient rendus coupables. On a appris depuis qu'ils recevaient à titre de punition quelques coups de trique. Des punitions collectives, dites réunions de famille » groupaient jusqu'à une centaine de personnes qui, après avoir avoué en choeur et d'une seule voix leurs péchés » étaient fouettées en présence des autres fidèles. Quiconque s'approchait du pasteur Jones devait l'appeler ou Mon Père » ou Maître ». En retour, il nommait ses adeptes Mes enfants ». Et c'est tout sourire que soudain, voulant prouver son pouvoir, il exigeait d'une de ses fidèles qu'elle plonge la main dans une casserole d'eau bouillante. II agit ainsi une fois avec sa propre épouse. Et chaque fois, il disait Grâce à moi, vous ignorez ce qu'est la peur et le mal ». Beaucoup d'observateurs estiment qu'un régime frugal - riz, haricots, oeufs - et peut-être des tranquillisants ou des hallucinogènes maintenaient cette passivité mieux que tous les sermons. Les 260 enfants qui allaient mourir avaient l’air heureux Photo de gauche "C'est au nombre de 260 que les enfants ont été systématiquement exterminés. En premier, à coups de seringue par les infirmières. Et cela sous les yeux de leurs parents." - Photo de droite, en haut "La dernière classe cette photo a été prise 19 jours avant l'exécution en masse de ces enfants et de leur institutrice." - Photo de droite, en bas "La classe enfantine. Ces enfants qui apprenaient les premiers rudiments de l'orthographe et du calcul ont subi le même sort." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 © Paris Match Ces écoliers et leur jolie institutrice sont morts dix-neuf jours après la prise de cette photo. C’était le 31 octobre dernier comme en témoigne le tableau noir en haut à droite dans l'école du Temple du Peuple en Guyana. On se pose encore la question de savoir si même pour ces enfants qui avaient l'air heureux sur les photos, cette communauté n'était pas sinon un goulag, une sorte de camp de travaux forcés. II semble que les enfants en effet, eux aussi, marchaient autant à la trique que sous l'effet d'hallucinogènes. Les plus âgés d'entre eux étaient comme leurs parents astreints à diverses corvées pénibles et à un enrégimentement idéologique poussé qui ne leur laissait guère de repos. A l'heure du châtiment les tueurs seront, pour eux sans pitié. La plus dure épreuve pour les adultes était, selon les rescapés, le discours marathon du pasteur qui duraient jusqu'à six heures d'horloge. Il leur annonçait inlassablement l'apocalypse, le massacre par la chambre à gaz de tous les gens de couleur. Et paradoxalement, il terminait ses homélies en louant autant le Très Haut que Karl Marx. Lénine et... Adolf Hitler. Depuis son établissement en Guyana, le pasteur avait mis en place aux Etats-Unis une section administrative » avec laquelle il communiquait régulièrement par radio, et en langage code. II demandait que les traîtres » soient poursuivis, menacés de mort. II semble qu'un de ces déserteurs », Christopher Lewis ait été ainsi exécuté à San Francisco en décembre 1977 sur ordre du pasteur. James Jones le mystère étonnant d'un empire sur ses fidèles Photo de gauche, en haut "Campagne démocrate en 1976 les membres de la secte miment l'esclavage des Noirs." - Photo de gauche, en bas "Le pasteur Jones à Guyana avec son perroquet, l'un des survivants du massacre." - Photo de droite "Baptême par l'immersion dans la piscine de l'église de Redwood Valley, en 1973. Assis au centre, le pasteur Jones." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 © Paris Match L'homme, ce prophète de Dieu, selon son expression, disposait d'une sorte de magnétisme. II rayonnait, avouent ceux qui l'ont connu. II savait découvrir en nous l'essentiel de notre personnalité. Sa voix était très prenante.» Je l'ai aimé, avoue Fanny Mobley, une Noire qui fut de 1972 à 1976 un membre zélé de sa secte. Le révérend chantait magnifiquement les cantiques du Seigneur. Et puis soudain il est devenu comme ce docteur Jekyll qui se transforma en Mister Hyde... » En fait, quiconque entrait dans l'église du révérend Jones devait, non seulement lui céder tous ses biens, mais lui confier sa famille. Outre ceux qui vivaient directement sous sa coupe en Guyana, il régnait sur 10 000 fidèles dispersés en Californie. Ceux qui travaillaient dans une quelconque entreprise devaient lui remettre l'intégralité de leurs salaires. Certains considérés comme des mauvais payeurs » étaient mis à l'amende. Robert Houston, 33 ans, qui s'est suicidé en 1976, devait remettre chaque mois une somme de dix mille francs aux services financiers » du pasteur. Mais le plus extraordinaire est sans doute la vie sexuelle de James Jones, dont une des secrétaires avait pour seule tâche de contacter en son nom ceux de ses fidèles, féminins ou mâles, qui avaient attiré son attention. II interdisait toute relation sexuelle entre mari et femme. L'apprenait-il, sous la forme de confession publique, que la main sur le coeur, défaillant, il avouait Cela me fait plus mal encore qu'à vous. » Et il ordonnait la punition le fouet. Son père avait été membre du Ku Klux Klan Tout le milieu politique américain avait cru à sa bonne foi Photo de gauche "Le révérend Jones prenant la parole en faveur de Jimmy Carter, candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis, et de Walter Mondale, candidat à la vice-présidence." - Photo de droite "Jones, aux cotés de Rosalynn Carter, épouse du futur président, durant un meeting destiné à réunir des fonds pour financer la campagne électorale de Jimmy Carter pour la présidence." - Paris Match n°1541, 8 décembre 1978 © Paris Match Formidable pavé dans la mare, la mort de James Jones et de ses adeptes, et surtout le dépouillement de ses archives dans sa colonie de Guyana, a révélé les appuis, et même l'estime sincère, dont disposaient le pasteur et son mouvement religieux parmi les plus hautes personnalités américaines. Le vice-président Walter Mondale avait déclaré dans une lettre adressée au pasteur Votre engagement profond et celui de votre congrégation dans les questions constitutionnelles et sociales de notre pays est une grande inspiration pour moi... ». Dans une lettre semblable, le secrétaire d'Etat à la Santé et à l'Education, Joseph Califano, avait affirmé Vos principes humanitaires et votre intérêt dans la protection des libertés individuelles ont apporté une extraordinaire contribution au développement de la dignité humaine ». Enfin, le sénateur Humphrey, aujourd'hui décédé, mais hier encore l'une des figures de proue du monde politique américain, avait écrit au pasteur Votre travail est un témoignage positif et véritablement chrétien de ce qui peut être fait pour résoudre les problèmes de notre société... ». Mais le plus extraordinaire de ces témoignages est celui de l'épouse du président des Etats-Unis, Rosalynn Carter, qui a déclaré J’ai eu un grand plaisir à être avec vous durant la campagne électorale. Vos commentaires sur Cuba sont utiles. J'espère que vos suggestions pourront être réalisées bientôt... ». Réponse de la Maison Blanche La Première dame des Etats-Unis a simplement rencontré James Jones durant un meeting soutenant, à San Francisco, la candidature de son mari lors de sa campagne présidentielle.
Des enfants jouent dans la cour d'une école de Nice Illustration — Syspeo / Sipa La mairie de Nice a ouvert une enquête interne pour savoir comment des enfants l’école maternelle de la Digue des Français avaient pu se retrouver en contact avec de la à la mi-journée, en jouant, onze élèves de cet établissement de l’ouest de la ville ont réussi à trouver » ce poison qui se trouvait enterré » dans la cour de récréation, selon la municipalité. Les pompiers sont intervenus pour s’assurer qu’il n’y avait aucun danger pour leur d’ingestion Ils nous ont indiqué les mesures de surveillance à prendre dans les 24 heures sans manifester une inquiétude trop importante », a fait savoir le directeur général du service Famille et éducation à la ville de Nice. Aucun des enfants n’avait ingéré le produit. Les parents ont été informés de cette situation immédiatement », a précisé Serge Massiera, confirmant l’ouverture de l’enquête et d’une inspection des services ».
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